J’ai cessé les cycles de huttes et ne les conduis qu’occasionnellement.
Notre vie est ponctuée et soutenue par des cycles, qui souvent, échappent à notre conscience. Retrouver ces cycles, les honorer, les poser à travers un rituel amène une conscience de la rythmicité de la vie qui nous porte et nous nourrit.
Chaque passage nous invite à poser notre conscience sur là où nous en sommes, et à semer des graines sur notre chemin afin de ne pas se perdre et de faire éclore en nous ce qui en a besoin.
La tradition celtique nous a transmis des enseignements afin de nous relier aux grands moments qui marquent la vie de notre Mère-Terre. Notre corps est constitué intégralement de ses atomes et de son énergie ; aussi plus nous vibrons en conscience avec elle, plus elle nous porte et nous guide vers ce qui est notre essentiel (essence-ciel).
Aussi à chaque grand passage de l’année, je propose de vivre le rituel de la hutte à sudation. Cette pratique était connue dans de nombreuses traditions qui l’ont aujourd’hui oubliée. Elle permet pourtant un retour au centre, au coeur, à l’origine, à notre origine. Nous venons renaître dans la hutte et activer la mémoire de ce que nous sommes en essence.
Je suis rentrée pour la première fois dans une hutte à sudation en 1998. J’ai immédiatement été très touchée par ce rituel, qui, pourtant était loin d’être mené dans les règles de l’art !!
En 2000, j’ai eu la chance, le privilège de partir dans le Dakota vivre au milieu du peuple Lakota entre Rosebud et Pine Ridge. Ils m’ont honorée en me permettant, entre autre, de vivre avec eux une sundance près de Rosebud. Ma vie a définitivement été bouleversée par ce voyage. Tout mon regard a changé et mon lien à la Vie s’est totalement modifié. Ma reliance avec la Mère-Terre, avec la Nature, avec le Vivant sous toutes ses formes s’était activé. Elle ne me quitterait plus.
Dès mon retour en France, je me suis engagée sur la voie rouge, la voie du coeur avec Michel Bison Noir. Toute ma gratitude à Bison Noir qui m’a accompagnée sur ce chemin parfois rude de son enseignement vivant, qui est notamment passé par un cycle de quêtes de vision, et de nombreuses huttes à sudation.
Mes visions m’ont amenée à faire une requête pour verser l’eau. Il m’a fallu 3ans pour accepter de répondre à cette vision et commencer à être enseignée, d’abord en dansant avec le feu pour ensuite rencontrer l’Esprit de l’eau.
Mais je n’étais pas une Lakota et il était important pour moi de renouer avec mes racines. J’ai donc suivi l’enseignement celtique druidique. A ma dernière quête de vision à ce jour, j’ai été reliée à Bison Noir et à un druide afin de continuer mon chemin dans ma tradition.
Le rituel de la hutte tel que je le propose, et que je mène depuis maintenant plus de 12ans, est le fruit de cette rencontre entre deux traditions qui, sous des formes différentes, nous mènent au même endroit et dans un même esprit : celui de nous relier à la Source.
Je le fais avec de petits groupes n’excédant pas une douzaine de personnes, soit pour célébrer une occasion précise, soit à un grand passage de l’année : Samain, Imbloc, Beltane, Lugnasad, ou les fêtes solaires : solstices ou équinoxes. Je la propose aussi dans les stages que j’anime.
Pour participer à une hutte à sudation avec moi, merci de m’envoyer un mail à l’adresse suivante : uneterredesfemmes@gmail.com
Je prendrai le temps d’échanger avec vous afin de sentir votre motivation car j’exclus le voyeurisme, la recherche d’exotisme … Je souhaite accompagner des gens engagés dans une quête sincère.
Ô MITAKUYE OYASIN !